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Manuel ROBLES
samedi 27 juillet 2013 - Bibliothèque des trois horloges
Le : 16/12/2012 17:36
LETTRE A MON ONCLE JEAN
"Dis..tonton Jean ... tu la revois la colombe blanche" ..
Tu m'appelais doucement : "manu...viens voir"..
Moi.. je courais ... je la découvrais sur le balcon ..
Elle était belle ...
Elle semblait à son aise .. heureuse de retrouver un endroit calme au soleil..
Tu pouvais t'approcher d'elle... elle te connaissait ...
Elle te regardait sans crainte ..
Et pourtant .. elle aurait pu se méfier ... car à certains moments ... de ta boîte à musique.. s'échappait .."le petit bout de la queue du chat" ...
Les Frères JACQUES "passaient par là"..
Mais cette colombe savait que tu l'aimais bien... comme toi et moi .. elle appréciait la chanson fredonnée par Eddie CONSTANTINE et sa fille :
"dis monsieur .. dis monsieur
est-ce que la terre est ronde "...
Le père la rassurait... en lui parlant de "l'oiseau bleu" ...
A la fin de la chanson ... la colombe s'envolait ..
Pour me faire plaisir.. tu me faisais écouter .. ma chanson préférée :
"Bambino ..
Les yeux battus
La mine triste
et les joues blêmes
tu ne dors plus
tu n'es que l'ombre
de toi-même ..."
"une âme en peine"...
Tout cela se passait à HYDRA .. j'aimais bien ..l'air semblait empli de douceur ...peu de bruit .. Je me sentais bien dans ta maison ...
Tu riais.. en me regardant triturer tes extenseurs .. un seul élastique suffisait pour moi ...
Ta gym du matin .. secret de ta forme et de ton entrain ...
Dehors ... je me situais bien .. je n'étais pas dépaysé .. même sans les copains ...
Je me souviens du petit terrain de foot.. un peu plus bas.. dans le bois..tu n'hésitais pas à me servir de partenaire.. en tapant dans la balle ...face au cousin Jean-jean ..dans les buts ..
Les TAILLIEU n'habitaient pas très loin .. nous leur avions rendu visite.. ils regardaient un match de volley-ball à la télé ..une des équipes était la BNCI ... et je crois qu'un joueur s'appelait COCON ..
Revenons à la cuisine ...Tata Josée "est là" ...une bonne odeur flotte dans l'appartement..Tata Josée chante ...
Ce que j'ai pu aimer "les vol au vent" et "la bûche" .. à m'en remplir le ventre ...et les "glaçons à la vanille" .. en les dégustant .. pour rire .. tu disais : " ils ne sont pas assez froids" ...
Ce qui surprenait toujours l'excellente cuisinière ...
Quand je restais chez vous ... je dormais dans un fauteuil ouvrable ..mais j'étais toujours curieux de voir le majestueux lion en peluche .. parader ... sur le lit de Josette ...
A HYDRA ... j'y suis revenu un soir ...en décembre 1955...
J'étais le petit de la famille .. On me protégeait ...
Mon père .. ton frère Joseph ... s'en allait ...pour le grand voyage ...
J'avais sur moi un pantalon court avec des bretelles ...mais surtout avec deux grandes poches .. Jean-jean les a remplies de billes ... Un très beau cadeau... Le lendemain matin.. de retour au 104 avenue de la Bouzaréah ... la porte était ouverte ...
Mes poches étaient pleines et bien lourdes ..une bretelle avait lâché..Aussi.. la cousine Isabelle SANCHEZ s'était-elle appliquée avec du fil et un bouton de fortune .. à consolider l'équilibre de mon pantalon...
Ce matin-là .. j'étais allé retrouver les copains .. dans la rue ...
Le dimanche .. c'est de la rue.. que je guettais votre arrivée.au quartier...en voiture ... une Dauphine ...Je quittais les copains .. le temps de vous embrasser et de monter avec vous à la maison ...
Il y avait peu de voitures dans le quartier ...Il faut dire aussi.. que les passages cloutés et les feux tricolores étaient absents de notre environnement .. A part la traction de Jeannot ...les Vespa et Lambretta de mes frères ... ainsi que la camionette de Monsieur SOUSSEM.. c'est dans ta Dauphine.. que j'ai pris place le plus souvent..
Le Dimanche après-midi .. les retrouvailles ...Mémé assise à sa place .. contente .. Tu apportais avec toi ... les magazines "Miroir-sprint" "Paris-match" "Jours de France"
Limonade et bière .. Merci Madame JOSEPH ..Panaché au goût du jour ..
La partie de cartes pouvait commencer ... Toi.. en pleine décontraction .. "tu étais un champion" ...
Tata Josée .. disait : "manu .. je vais te raconter une histoire" ...j'en ai retenu quelques-unes ...
Toi et Jean-jean ..vous étiez supporters du R U A.. le club des étudiants ... Au 104 .. c'était le Red-star ...
Autour de la tables ... à vos côtés :
La famille du 104 - André et Isabelle SANCHEZ..Dédé ..Josiane - Carmen ..Antoine ..- l'oncle MESAS - Ton ton Jo et René CARBONNEL - Jean-jean .. Josette ..
Et au temps chaud : les cheminots de Guelma - tonton laurent et tata Emilienne d'Aflou - Tonton Isidore et tata Aïcha.. Pierrette .. Isidore.. petit Paul et les autres voyageurs de Toaret ou Trezel ...
Un après-midi .. en 62 ..
Joseph et moi avons pris place dans la Dauphine .. on a dit au-revoir à la famille ...Toi au volant ... tata Josée à tes côtés...
Sur les hauteurs d'EL-BIAR .. tu as coupé le moteur.. tu nous as dit :
"regardez une dernière fois ALGER" ..
La nuit à HYDRA ..sur le départ .. peu de bagages .. Joseph et sa guitare...
Au matin.. tu nous as emmenés à MAISON-BLANCHE ..Le Grand Départ ..
Assez vite .. nous nous sommes retrouvés dans l'avion ..Tata Josée ..Josette .. Joseph .. manu ... et une cousine que je ne connaissais pas ...Par le hublot ... nos adieux s'adressaient .. à toi ..à notre famille ... à l'ALGERIE...
Avant HYDRA .. tu habitais boulevard de Champagne.. presqu'n face de la maison ... Le Rialto n'était pas bien loin ... et à deux pas de la Carrière JOBERT ... et des ses explosions ... Certains dimanches .. on jouait les spectateurs de" moto-cross" ..
Un Noël .. tu nous as offert une trotinette bleue ... Je pense qu'on voulait imiter les "casse-cou" parrainés par "SPIGOL" .. aussi notre deux roues n'a pas tenu la route aussi logntemps .. que l'on aurait voulu ..
Je vous ai retrouvés toi et les belotteurs à LYON ...
TOI.. toujours égal à toi-même ...
Moi .. te parlant de la région parisienne ...et d'une adresse ... tu m'appris que tu avais connu le Général DELFINO .. durant la guerre ..
Janvier 2000 ...
J'ai rarement eu aussi froid ...
Tu n'as pas refermé la porte ....
Tonton Jean ...
S'il te plaît ... rallume .. une fois encore .. ta boite à musique ...
"N'y va pas Manuel ... n'y va pas Il y a des choses .. dans la vie ...qui se font pas " .......
Mustapha OUALIKENE
samedi 27 juillet 2013 - Bibliothèque des trois horloges
Le : 27/11/2012 11:07
J’ai promis de vous raconter une autre aventure qui nous est arrivé dans notre enfance. Pour toi Jean Paul mon ami cela dois te faire revivre ces bons moments que nous avions partager. Si tu rappel l’aventure de notre ami commun Aliouète, je me rappel comme si c’était hier. C’était un après midi du mois d’Août 1960 cela c’est passé au grand Eucalyptus derrière ta maison, toi comme moi nous avions peur de monter sur cet arbre qui était à l’époque très grand pour nous, peur pas pour l’escalader mais peur de la raclée de nos parents, car cet arbre était à la vue de nos mères, ma mère comme ta mère avaient une vue direct de leurs cuisines sur cet arbre. Pour dénicher les œufs de moineaux nous avions charger notre ami Aliouète d’escalader cet eucalyptus chose qu’il avait fait sans hésitation du moment qu’il habitait un peu loin sur la colline près de la ferme de monsieur Paya, donc aucun risque d’être vue par sa mère. Au bout d’un moment si tu te souviens notre ami avait fait une chute. Dans sa chute une branche s’est brisée et lui avait traversé le poignet. Le pauvre Aliouète était resté suspendu à la branche en pleurant et en criant de douleurs pendant plus de 15 mn, jusqu’à l’arrivée des grands qui jouaient au foot sur la placette et qui l’ont délivré de cette mauvaise posture. La suite tu dois t’en rappeler après la plainte de son père à nos parents, tous les deux nous avions eu droit à notre raclée habituelle des vacances d’été et surtout interdiction absolu de nous approcher aux arbres. A ce jour quand je rencontre aux trois horloges Aliouète il me montre sa belle cicatrice au poignet et quand je veux me moquer de lui en lui disant « Ya kouya (mon frère) » on t’a eu il me répond mais sans rancune « nadène ya makoum » tous les deux toi et Jean Paul Je profite pour te saluer mon frère je t'écrirais sur ta boite perso porte toi bien
Mustapha OUALIKENE
samedi 27 juillet 2013 - Bibliothèque des trois horloges
Le : 15/11/2012 22:40
j'ai promis de vous raconter une autre histoire qui est resté graver dans ma mémoire d'enfant terrible. C'était dans les Années 1959/1960 je crois "je suis sur même j'avais à l'époque 14 ans. Avec mon ami Jean Paul Petit Jean neveu de monsieur Defrance le fabriquant de sommiers et Aliouète un autre ami. Nous avions confectionner un engin "carriole" de plus de 1m50 de long sur 80cm environ de large et de 4 roulements de 10cm à peut près nous avions choisi du bois rouge, pour que notre engin sois solide à tous les choques, nids de poules et dos d'ânes, nous l'avions équiper de freins en patins de caoutchouc "des lamelles de pneus" clouées sur une planche fixées à l'arrière devant les deux roulement le tout commander à l'aide d'un câble de freins d'un scooter Vespa et un manche en bois (pour vous dire que nous étions des génies nous pouvions revendiquer un poste de travail chez Renault ou Peugeot) Pour faire chic et confortable pour nos fesses de petits bambins, nous avions capitonner la planche qui nous servait de siège avec du cuir et éponge que monsieur Drissi fabriquant de fauteuil nous avait gracieusement offert à la condition de lui promettre de nous abstenir d'utiliser notre monstre à l'heure de la sieste, promesse que nous avions tenue bien sur. Notre circuit préférer c'est le trajet de la "Cité Molines, un peut plus haut que Montplaisant avec une arrivée triomphale devant le bar de Papalardo pas loin du rond point du Triolet et le garage Denis. Pour arriver à la mésaventure qui m'est arrivé un jour à quatre sur notre engin nous avions dégringoler comme d'habitude notre circuit arrivé au grand virage de Beaufraisier devant le bar de monsieur Jacques et à mi chemin de notre itinéraire je me retrouve face à une 2 CV conduite par une soeur du couvent de Beaufraisier, la soeur avait rétrograder au virage moi devant cet obstacle j'avais trois solutions soit je l'évite à sa gauche et là je passe sous le car de Cabrérra qui montait vers Montplaisant, soit je l'évite à droite alors là je vais directement dans le ravin où soit je lui rentre dedans. J'ai opter pour cette dernière alternative sauf que là comme tous mes trois copains étaient derrière moi c'est moi qui avait pris tout l'arrière de la 2Cv en pleine gueule avec une dent cassée,et le visage ensanglanté chose que je ne pouvais pas caché à mes parents qui m'ont réserver l'une de mes grandes raclée . Mais j'étais heureux notre bolide a eu la vie sauve, il avait continuer sa couse sous la 2CV nous l'avions récupérer 20 mètres plus loin. La grosse panique était pour les trois soeurs qui étaient dans le véhicule d'ailleurs c'est elles même qui se sont charger de mes soins. Alors mes amis(es) donnez moi une note est ce que se n'est pas un très bon souvenir cette mésaventure. Le charme de notre jeunesse c'est qu'on se casse la Fatcha " la gueule. La prochaine ce sera l'histoire de notre ami Aliouète, en allant taquiner le nid des moineaux sur un eucalyptus en tombant de l'arbre une branche s'est brisée et lui a traversé le poignée il est resté pendu jusqu'à l'arrivé des grands qui l'ont délivré de cette mauvaise posture
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