pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 14/10/2007 21:38

Pour participer et contribuer au débat sur Galoufa, quelques site ont consacré des pages à ce sujet. en particulier le site : Bab-El-story
http://babelouedstory.com/cdhas/27_galoufa/galoufa%2027.html
qui me semble le plus complet... mais peut-on être complet quand on parle d'un des piliers de notre culture

Il y en a d'autres sites avec des lectures toutes aussi interessantes comme par exemple sur le site d'Hussein-Dey
Galoufa l’attrapeur de chien
http://www.hussein-dey.com/dossiers/galoufa.htm

ou le site de Jean Salvano
GALOUFA:
On trouve l'origine de ce nom dans le roman de P.Achard "Salaouetches".
C'était le nom propre d'un attrapeur municipal de chiens errants: par extension tous les attrapeurs de chiens ont été surnommés GALOUFA.
http://jean.salvano.club.fr/Blida/silhouettes.html.

Il me semble bien que Camus parle de Galoufa dans un de ses ouvrages. Il faut que je retrouve le texte.

Je me souviens d'une toute petite partie d'une chanson que me chantait mon grand-père au sujet de Galoufa. J'aimerai, bien sur, retrouver ce texte à condition bien sur qu'il fut écrit un jour et qu'il ne soit pas une sorte de comptine ou une chanson de fin de banquet.
je cite de mémoire:
"Comme le président Fallière
Il est gardé par un agent
Galoufa ! Galoufa !
Toujours faisait Fantasia ! "






 

De : ellulEnvoyer un mail

Le : 14/10/2007 20:45

Precision sur galoufa , il etait prés du cimetier musulman El Ketar . Galoufa l'origne vient de l'arabe qui ne lache rien qui ........ .Déja donner sur se cite .
Salut a tous . YVES

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 14/10/2007 18:02

A tous
Galoufa était un pseudonyme, ce n'est pas une supposition mais une affirmation, faisant certainement allusion à cette idée "de ne rien lacher", comme un chien qui mord.

 

De : boucetta mustaphaEnvoyer un mail

Le : 14/10/2007 15:54

permettez moi de présenter à tous les amis musulmans à l'occasion de l'aid el fitr mes voeux de santé et de bonheur.
je voudrai également signalé dans la foulée que le mot galoufa désigne en arabe un type qui ne lache rien(radin,rapace...etc)

 

De : homar jean-pierreEnvoyer un mail

Le : 14/10/2007 10:11

bonne fête de l'aîd à toute la communité musulmane

pour les souvenirs qui nous parlera de ¨roussier le ferrailleur¨ qui se trouvait rue rochambeau ?


dans l'attente....amicalement.

 

De : RACHIDEnvoyer un mail

Le : 13/10/2007 21:43

A tous nos amis habitués de ce site de confession musulmane BONNE FETE DE L'AID EL FITR "TAKABAL ALLAH MINNA OUA MINKOUM" et au passage un grand salut à notre aimable ami Christian TIMONER qui,grace à lui et son idée géniale,beaucoup de miracles ont pu se réaliser .
Amicalement RACHID

 

De : ellulEnvoyer un mail

Le : 13/10/2007 15:48

A Monsieur Langlois que je ne connait pas . Je suis né rue bruce prés de la cathédral dans la caserne des pompiers . En 1954 j'ai habité 32 avenue de la bouzaréa ( logement de mes grands parents .Voila je me suis présenté .Au sujet de galoufa je peut vous dire qu'il passait aussi dans le cartier place du gouvernement . Je pensse qu'il faisait les cartiers populeux .ET de l'opérat voir rue michelet , dans c'est cartiers non . Son dépos ?ou? .Sa fourgonnette avant les juva quatre . Salut a tous qui annimer le site on est pas nobreux mais mondialement connus . yves du 32 .

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 13/10/2007 11:40


On ne va pas epiloguer
A Alfred LANGLOIS

Je disais que celà ne devaitpas rester une conversation à deux voix-D'autres intevenants pouvaient intervenir que celà ne se passe pas entre nous deux
Bon weekend à toi et à Tout le Monde

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 13/10/2007 10:24

A Sauveur
Je ne pense pas avoir eu une conversation privée en parlant de GALOUFA, c'était une anecdote de "notre" BAB EL OUED.
A M. TIMONER d'en juger et de l'effacer, si besoin.
Amitiés
LANGLOIS Alfred
NOTA : je ne crois pas que le site soit ausi restrictif que cela.

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 13/10/2007 10:23

Une longue amitié

Ce sont deux femmes âgées, assises dans l’ombre protectrice des hauts murs blancs d’une cour carrelée de larges tomettes rouges. Elles parlent d’une voie contenue pour ne pas réveiller deux jeunes enfants qui dorment, côte à côte, sur un petit matelas recouvert d’une étoffe aux motifs colorés et zigzagants. Entre elles, sur une table basse, une cafetière parfume encore un peu l’endroit, Dans une assiette, du miel suinte d’un morceau de zlabia comme la sève d’une branche brisée.
Elles discutent de la vie. De ces faits importants ou pas qui accompagnent leurs existences et bâtissent leurs quotidiens. Le prix des figues au marché. Le dernier siroco. La bonne poule achetée chez Khader et qui a fait deux repas. La couleur du coupon de tissu chez Moatti. Le mariage de la fille de Candida. La mort de l’un, la naissance de l’autre. Elles comparent leurs expériences. Elles s’échangent des adresses, comme des secrets. Elles passent en revue leurs souvenirs communs pour mieux les ancrer dans leur mémoire. Elles resplendissent de bonheur quand elles évoquent leurs petits enfants. Elles sont humbles quand elles parlent d’elles, mais, pour la petite fille ou le petit fils, elle se hausse d’une taille, leurs yeux brillent et elles perdent toute objectivité. Elles basculent dans cette fierté émouvante qui contamine toutes les grands-mères du monde. Elles installent des moments de silence quand, sur le petit matelas, les enfants s’agitent. Puis quand elles sont certaines que le sommeil n’est pas brisé elles reprennent la conversation avec leurs voix comme des prières.
Dans le calme de cette cour elles semblent si proches l’une de l’autre qu’elles paraissent être s 1/2 urs. S 1/2 urs elles le sont forcément un peu. Elles se connaissent depuis longtemps. Depuis l’époque de leur jeunesse à plus de quarante années de là. Durant tout ce temps elles ont partagé joies et peines. Tout ce qui a blessé le c 1/2 ur de l’une a égratigné celui de l’autre. Le rire de l’une a fait sourire l’autre. Elles ont échangé des présents au mariage des enfants. Pour combattre la maladie ou accompagner un mort, chacune a imploré Dieu pour la famille de l’autre.
Les hauts murs blancs isolent cette cour. La chaleur étouffe la ville, mais ici il fait encore frais. La rumeur acide des affrontements naissants dans le pays ne parvient pas à troubler le calme de cette sorte de cloître. Là le temps ne vous pousse pas dans le dos. Ici rien ne peut arriver. Peut-on espérer un meilleur endroit pour discourir sur la vie ?
Elles bavardent, mais ne sont pas inactive. Une coud l’ourlet d’un pantalon, l’autre tricote une layette en laine bleue. Une porte à son cou la main de Fatma, l’autre une fine croix d’or.
Leurs façons de vivre ne sont pas totalement identiques. Pour chacune d’elle il y a la force de la tradition, la différence des religions, le poids des préjugés et les exigences de la communauté. Ce sont des femmes simples. Elles s’attachent à ce qui peut les unir et se détournent de ce qui peut les diviser.
Elles vivent en harmonie, respectueuses l’une de l’autre, protégées par les hauts murs blancs. Tout est paisible… Hélas, plus pour très longtemps.

 

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