Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Mustapha OUALIKENE

Le : 23/10/2012 11:56

La cueillette des champignons

Quand viens l’automne avec ses premières pluies, préludant à la chute des feuilles des figuiers, de grenadiers et de chênes, ainsi que le retour du rouge-gorge de la grive, merle et d’autres oiseaux migrateurs, arrive avec eux la cueillette des champignons. Et c’est le même rituel à la même époque en Kabylie rurale, les gens s’en vont dans les champs et dans les bois pour cueillir des champignons que d’aucuns considèrent comme « la viande du pauvre » tant le goût rappel au palais celui de la protéine animales. C’est de cela que tiens d’ailleurs l’adage du terroir voulant qu’a défaut de viande, on mange des champignons. Si dans des milieux aisés, ce végétal sans chlorophylle est utilisé pour farcir des mets fins à base de volaille et poisson, il en va autrement pour les ménages démunis qui se contentent de la consommer après sa cuisson à la vapeur sous forme de salade assaisonnée d’huile d’olive. Dans le meilleur des cas cet ingrédient naturel est associé à la préparation d’une bonne omelette ou tous simplement grillés sur la braise.

Il existe une large variété qui poussent dans cette région de Kabylie, il y a celle qui s’offre ostensiblement à la vue sur des champs nus à l’inverse de ceux qui poussent timidement et qui préfèrent vivre en retrait à l’ombre dans des cavernes ou dans le creux des arbres. Il existe une autre variété qui pousse sur le fumier. Mais tous les champignons ne sont pas comestible, toute fois par expérience les villageois n’hésite aucun instant à consommer « l’agaric champêtre » reconnaissable à la blancheur de son pied et à lamelles striées ainsi que certaines espèces poussant dans les veilles souches d’arbres tels que le frêne et le figuier

Mustapha OUALIKENE

Le : 21/10/2012 17:44

Ma Kabylie

La Fontaine Fraîche et la forêt de Yakouren Si par hasard vous empruntez la RN 12 entre le village d’Azzazga et le village de Yakouren en ces journées caniculaire n’hésiter pas ne serais ce que l’espace d’un instant a vous arrêter au lieu dit << la Fontaine Fraîche >> ou vous trouverez sans doute réconfort et bien être Yakouren possède la plus vaste sylve du pays et la plus réputé de l’Afrique du Nord.

Étendue sur une superficie de plus de 10000 ha, au pied du majestueux mont de Tamgout, anciennement appelé <>. Cette forêt qui constitue un véritable havre de paix et de sérénité pour les estivants. La route qui y menant est devenue un itinéraire de découvertes offrant une succession de paysages des plus pittoresques. On y découvre un véritable Eden avec des lobélies géantes et une ornithologie attachante très varié et aussi diverse. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard qu’on la nommée la petite Suisse.

En effet cette partie de la grande Kabylie qui est traversée par la RN 12 et dont plus de 50% est constituée de Forêt est une carte de visite et d’invitation aux touristes.

Sous un soleil si doux et un air pur on ne peut aucunement rater l’ambiance estivale de la région. C’est ici qu’on découvre le plaisir des randonnées pédestre vu l’important réseau de pistes existantes. Des randonnées qui procurent détentes et distraction sous une immensité floristique. On y découvre également des chutes d’eaux et des sites panoramiques à vous couper le souffle. Dés le matin de nombreuses familles armées de sacs à dos, couffins ou simples sachets pleins de victuailles et de friandises, rejoignent dans une ambiance de liesse cet endroit édénique. Une fois sur les lieux on jouit à la fois d’une vue panoramique immense et une quiétude que rien ne trouble sinon le gazouillement des oiseaux en particulier le geai. Ces oiseaux aux couleurs chatoyantes (bleue noir et beige) jasent aux pieds des gens, tellement mis en confiance par ces derniers. La beauté du site et le sécurité régnant dans la région ont fait que des familles y viennent régulièrement. Même de passage des automobilistes s’y arrêtent pour se reposer et casser la croûte à l’ombre des chaînes avant de reprendre leur route. La Fontaine Fraîche érigée 2 km du village de Yakouren est connue pour les multiples vertus de son eau. Une halte dans cet endroit idyllique est devenue quasi obligatoire durant les journées de canicule, le site grouille de monde venu des quatre coins d’Algérie surtout en été avec le retour des émigrés au bled pour des vacances bien mérités , sans oublier les touristes étranger. Les automobilistes trouvent de plus en plus du mal à stationner leurs véhicules. Sur ce site touristique ont y découvre des échoppes installées sur les deux cotés de la route ou sont exposés tous les produits artisanaux, poterie, tableaux, tapis et bijoux kabyle en argent. Tous ces objets s’ont cédé à des prix très abordables au grand bonheur de toutes ces familles. Etalés sur des centaines de mètres ces boutiques sont tout le temps pris d’assaut par les touristes. Ce créneau a généré plusieurs emplois pour les jeunes des environs surtout que le taux de chomage dans cette région est très élevé.

En face de ce site la cime du majestueux Tamgout apparaît telle une émeraude. Elle répète Sans cesse les échos des chamailleries innocentes des nombreux bambins. Si tous les visiteurs sont heureux d'avoir passés quelques heures de bonheurs, les singes magots le sont pour autant, ces derniers s'y reproduisent en grand nombre tellement ils sont gavés et bien traités, ils sont devenus les amis de tous ces touristes, flanqués de leur marmaille et appareils photos en mains toutes ces familles y viennent quotidiennement, notamment en période de vacances, pour donner de la nourriture a ces créatures qui prolifèrent dans la forêt. Ces primates friands de fruits, sont cajolés et caressés par tout le monde. On leur achète toute sortes de fruits: Pommes, poires, prunes, bananes et cacahuètes. On les à apprivoisés, tous les singes de la région ont perdu leur aspect sauvage. Ils ne peuvent plus vivre sans ces touristes. Malheureusement on ne peu rien faire quand la raison est dominée par l'esprit narcissique de l'homme, tout le monde est émerveillé par les acrobaties de ces singes mais il ne faut pas exclure le danger qu’ils peuvent représenter s'ils ne trouvent pas de quoi craquer les dents et trouver de quoi se nourrirent : ils deviennent tout simplement agressifs. Quand quelqu’ un leur tend un fruit ces derniers le saisissent et le mangent goulûment, et en signe de remerciement, ils leurs lancent un regard expressif et se laissent photographier. Une image a attiré tous les regards des présents: Un bébé juché sur un singe que Ses parents prennent en photo; Ces pauvres créatures finalement ne sont pas ingrates, certains Visiteurs déplorent le fait que des énergumènes sans foi ni loi vendent ces pauvres bêtes, un singe Est vendu a 10000 DA nous a t'ont dit « c’est aux autorités compétentes d'intervenir pour mettre Un terme a ces pratiques d'un autre âge, sinon ces braconniers finiront par causer des désastres a Notre nature », nous dira un tenancier d'une étale de tabac. A Yakouren, ce ne sont pas les Éléments séduisants qui manquent, car la commune dispose de potentialités en mesure d'insuffler Une dynamique touristique capitale, Autre source de bonheur, le chaîne liège et le chaîne vert cet Arbre est convoité par les adeptes de siestes et des randonnés pédestres, sous ses ramures Ombreuses ont se sent au paradis. En effets la hauteur de cet arbre dépasse parfois les 30 mètres et son feuillage dense fait que la lumière arrive à peine a fluer dans certains endroits le rayons de soleil ne pénètre même pas. C'est dire la clémence du climat de cette région ici a la Fontaine Fraîche tout le monde trouve son compte. Seulement il faut impliquer tout un chacun afin de préserver cet .

Néanmoins, rien n’est épargné par la bêtise et l'incivisme humain, les décharges poussent comme des champignons, les pique-niqueurs, indifférents au préjudice causé a l'environnement, abandonnent sur place les restes de leur repas. Ce sont des associations bénévoles qui font les nettoyages de la forêt, certains automobilistes n’hésitent pas à jeter les cannettes de bières depuis leurs voitures, en témoignent les bordures de route et caniveaux

Mustapha OUALIKENE

Le : 07/10/2012 21:39

Bonsoir tout le monde la journée de ce Dimanche nous l’avons consacrée à une virée sur Tipaza aussi j’ai eu une pensée profonde à tous mes amis (es) qui ont fait le même trajet que moi. Nous avons pris le départ ce matin à 9h00 notre itinéraire Bd. Guillemin rue Montaigne, rue Livingstone, l’avenue Général Verneau, Triolet et la route du frais vallon, en passant par le Scotto Nadal et l’ancien pont en fer qui n’existe plus, ensuite les sources, Carnot et enfin Chevalley, nous avons ensuite pris la route du stade du Olympique du 5 juillet pour aboutir sur l’autoroute que nous avons pris au niveau de Dely-Brahim. Première halte Zéralda ou des amis nous ont donné rendez vous. Après quelques achats nous avons continuer notre chemin toujours on prenons l’autoroute, nous avons laissé à notre droite en bordure de mer les villages de Douaouda Marine et Fouka Marine, nous avons traversé les villages de Bousmaîl (Ex ; Castiglione) Chiffalo et Bouharoun arrivée à Bouharoun une deuxième halte au port de pêche pour prendre la sardine du matin, nous reprenons notre route troisième halte dans le très beau village de Bérard la c’est les achats de boisons de fruits et de pains après Bérard nous arrivons à la ferme du rocher plat, nous prenons à gauche la route qui monte au tombeau de la Chrétienne notre première destination finale. Du Mausolée nous avons à nos pied une splendide vue, d’un côté à perte de vue la mer bleu Azur et calme avec au large le va et viens des chalutiers et des sardiniers et de l’autre côté toute la plaine de la Mitidja avec les village de Marengo El-Affroun, Montebello, Attatba, Oued-El Alleug , Blida et Boufarik, après avoir choisi un petit coin dans le sous bois, notre première tache c’est le bois pour Allumer notre barbecue une fois le feu allumer et les sardines placées sur le grill la grillade commence. Les premières sardines grillées sont aussitôt servies toute chaudes le tout arrosé d’une bonne Sélecto Hammoud Boualem le rituel à duré de 11h30 à 13h30 vers 15h nous avons décider de prendre la route de Tipaza, comme la mer était calme nous avons décidé de nous arrêté à mi-chemin pour piquer une tête. Pour nous ici c'est toujours l'été ce qui nous permet d'avoir toute la plage à nous seul puisque tout le monde a repris le chemin des écoles et du boulot on s’est régalé sur cette plage désertique et cette eau chaude, ce n'était que du bonheur pour tous nous avons profités et nous profiterons encore au maximum du bien fait de la mer avant l'arrivée de l'hiver car chez nous en Algérie l’automne nous a abandonné depuis longtemps.

Nous n’avons que trois saisons : l'été, le printemps et l'hiver, quoique que l'hiver ce n'est que le mot en réalité c'est plutôt un printemps pluvieux et un peut frais. Donc il ne nous reste plus que deux saisons de six mois chacune. Nous avons projetés de visiter les ruines Romaine à Tipaza mais vu que nous avons tardé à la plage la visite a été reportée à la prochaine fois. Ce n’est que vers 18h30 que nous décidons de rentrer. Le retour s’effectue par le même itinéraire avec une autre halte mais cette fois c’est pour acheter de la crevette pour le lendemain. Nous sommes arrivé à Bab El Oued que vers 20h00 On nous quittant nous nous sommes promis de remettre ça pour la prochaine fois mais cette fois ci pas de sardines grillées mais des merguezs. Je vous dis à tous bonne nuit

Mustapha OUALIKENE

Le : 13/09/2012 01:06

Pour mon ami André Trives

Bonsoir mon ami André tu me demande si c'est bien la librairie Delacaze? Effectivement c'est bien de la même librairie dont on parle c'est dans cette librairie que j'ai achetais ma première boite de compas professionnel NESTLER et une série de plumes entonnoir et à palette pour mes cours de dessinateur industriel au Lycée Technique du ruisseau du Ruisseau pour le cycliste je me rappel pour avoir répare les roues de mon vélo et avoir acheté des autos coulants et des petits fanions chez lui. Ce cycliste était a une dizaine de mètres de la que la typolito. Le marchant de cacahouètes, ah ce personnage incontournable de tous les amateurs de ce fruit sec "la CACHOUETE" servie dans des cornets fais avec du papier de journal nous y avons tous dégusté il avais toujours le même emplacement devant la vitrine de cette papeterie. le parfum et le goût me reste en souvenir heureusement pour moi que ces marchants de cacahuète existent toujours à Bab El Oued entre les trois horloges et le square Guillemin plus spécialement au square Guillemin. Portez vous tous bien et bonne nuit à tous

André TRIVES

Le : 12/09/2012 15:50

A l'attention de Mustapha Oualikene :

Dans les noms de libraires et papetiers du quartier, tu cites BABY-SPORT avenue des Consulats. Est-ce qu'il ne s'agirait pas de la librairie "DELACAZE" près de l'hôpital Maillot? Elle se trouvait à quelques mètres du magasin de cycles KALLISTA. Chaque fin d'après-midi à l'angle de la rue, sous la vitrine du papetier, s'installait un vendeur de cacahuètes qui haranguait les passants en criant : "cacahuètes-guermèche ( ou guelmèche)". Elles sortaient du four toutes chaudes et embaumaient le trottoir. A l'aide d'un petit verre à thé en cuivre il vendait la portion pour 10 ou 20 centimes. Jamais de ma vie, je n'ai mangé d'aussi délicieuses cacahuètes. Tous les habitants de Notre-Dame d'Afrique qui prenaient le trolley à deux pas doivent se souvenir de l'aubaine qu'ils avaient de savourer cet en-cas gourmand en rentrant chez eux. Quand je dis que l'inventeur des cacahuètes vendues dans les supermarchés aujourd'hui est cet homme de Bab el Oued des années 50, je ne crois pas si bien dire...

Mustapha OUALIKENE

Le : 12/09/2012 01:41

Ce soir je suis épuisé mais content. Content et heureux comme un enfant J'ai refait les mêmes geste et la même corvée de mon enfance quand j'étais écolier. Je viens de couvrir 37 livres de classe de mes quatre petites filles. J'ai demandé à leurs parents "mes enfants" de me laisser ce plaisir, tâche fatiguant certes mais oh combien amusante. J'ai expliqué à mes petites filles que de notre temps c'était nous qui recouvrions nos livres et cahiers avec un papier bleu et que nous collions des étiquettes sur lesquelles nous inscrivions nos noms avec la fameuse plume sergent major. Cette instrument qui a disparue de nos jours remplacée par le vulgaire stylo à bille. Mais une chose que je ne m’explique pas, même la senteur des livres et de nos librairies: BABY SPORT avenue des Consulats, BLOGER et MESQUIDA boulevard de Provence, COCO et RIRI place Le Lièvre,PALOMBA rue Montaigne,PINELLI et REVEIL avenue de la Marne, la CHINOISE rue Franklin, cette odeur très particulière a disparue elle aussi,je ne sais pas si c'est le papier utiliser de nos jours ou autre chose, une chose qui est malheureusement sur tous nos petits enfants ne connaîtrons jamais cette particularité qui nous envoûtait et qui nous donnait tant de joie à chaque début de la rentrée scolaire. Quand je raconte à mes petits enfants ce qu'était notre école ils m'écoutent silencieux avec des yeux grands ouvert. il est 00h40 je vais dormir peut être que je rêverais de notre cher école demain matin quand mes enfants déposeront les gamines chez moi elles seront toutes heureuses de retrouvé leurs livres recouvert. Bonne nuit à tous

Ajout de photos

- 7 photos dans les rues de Bab El Oued de Mustapha OUALIKENE

- 1 photo Ecole rue Lazerges de Mustapha OUALIKENE et Tony BILLOTTA

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- 2 photos dans les rues de Bab El Oued de Nacéra ADDADAHINE

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1 - Carte postale dans Cartes Postales de Mustapha OUALIKENE

L'ASSOCIATION A.B.E.O (le Blog)

- PAQUES LA MOUNA AVEC BAB EL OUED

- LE GRAND RASSEMBLEMENT DE BAB EL OUED

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